Le Discours de la méthode.
Fin novembre 2013, nous avions distribué une longue lettre aux Buzétois, intitulée "Notre rêve pour Buzet". Ce livret dévoilait l'essentiel de notre programme, fruit d'un certain travail, déjà. Ci-dessous, je vous en propose quelques précisions. Et ce n'est pas fini.
Il s'agit de revenir ici sur le point essentiel à mes yeux. Celui de la méthode. Car, sans elle, rien ne sera possible. Et alors toutes les promesses distribuées pendant l'hiver fondront comme neige au soleil du printemps, puis de l'été.
Oui, je vous ai déjà parlé, lors de mes voeux, de ma volonté, de notre volonté, de faire vivre une vraie Démocratie à Buzet en donnant à chaque Conseiller de la Majorité une délégation. Il s'agit que chacun ait une responsabilité, pour que personne, au sein de l'Institution, ne soit laissé sur le bord du chemin. Alors, oui, je vous ai déjà parlé de ma volonté, de notre volonté de créer, pour toute compétence des Commissions extra-municipales, dans lesquelles siègeront non seulement des élus, mais encore des personnes de Buzet qui ne seront pas élues et qui auraient manifesté le désir de participer aux décisions. Il est évident que, dans ces Commissions, les représen- -tants des Associations auraient toute leur place.
Je veux, nous voulons une décision partagée au maximum de ce qu'elle peut être. Je ne veux plus, nous ne voulons plus d'une Mairie telle un bunker. Je veux, nous voulons une Mairie qui épouse son appellation d'origine (contrôlée…): la "Maison commune".
Parmi les attributions confiées aux délégués, je veux, nous voulons des représentants de toutes les zones de Buzet, qui seront vos interlocuteurs comme ils feront remonter jusqu'au Conseil vos demandes, vos récriminations parfois, que nous tenterons d'entendre. Puis, à l'écoute, succéderont les décisions. Alors, oui, je vous ai déjà parlé, nous vous avons parlé de la volonté d'organiser régulièrement des réunions publiques, où vous serez conviés, réunions publiques au cours desquelles nous nous parlerons, vous, le Conseil municipal, et où nous essaierons de régler les problèmes, chaque fois, bien sûr, que nous le pourrons.
Et puis, je crois, nous croyons que pratiquer le référendum sur des questions capitales (et / ou clivantes ) est aussi une façon de gouverner une Commune, histoire, encore une fois, de ne pas considérer qu'une fois élus, nous avons reçu un chèque en blanc de la population et sommes possesseurs uniques de la décision.
Si ceci est essentiel à mes yeux, pourtant, même ceci ne sera pas possible si nous ne mettons pas en place une mesure, la mère de toutes les mesures : UN PLAN DE FORMATION DES ELUS.
En effet, je pense, nous pensons que tout compétents que soient les candidats par ailleurs, dans leurs domaines respectifs, il y en a peu qui possèdent la culture indispensable à la bonne gestion d'une Commune : la culture administrative et, plus spécifiquement, la culture municipale.
Alors, oui, pour acquérir cette culture-là, je vous ai déjà parlé de ma volonté, de notre volonté de monter ce plan et en voici quelques précisions supplémentaires :
- D'abord, ce plan se fera dans les trois premiers mois, avec des séances rapprochées, car il faudra des élus "opérationnels" le plus rapidement possible.
- Puis, nous ferons régulièrement des "rappels", des actualisations, mais plus espacés dans le temps et quand nécessaire.
- Ensuite, j'y convierai parmi les spécialistes parmi les meilleurs de la Décentralisation, des compétences d'une Commune, des missions et responsabilités des élus et de tout ce qu'il faut savoir pour un élu digne de ce nom ; ensuite, feront le reste les "rappels" et l'expérience.
D'ores et déjà, j'ai commencé à discuter de ceci avec :
- Philippe Raimbault, Directeur de Sciences - Po Toulouse, pour un cadre général, car il est si important de savoir se situer dans un environnement plus vaste que le sien,
- Christopher Charles, Directeur du CPAG de Toulouse (centre de Préparation aux Concours de l'Administration Générale), qui pourra l'épauler dans cette entreprise de conceptualisation,
- Joseph Carles, un des grands spécialistes du management de projets et des ressources humaines Maire-adjoint de Blagnac chargé des Finances et Président d'Aéro-Constellation,
- Delphine Espagno, enseignante en Droit, Maire-adjointe de Vigoulet-Auzil, chargée de l'Urbanisme et très impliquée dans les problématiques de Finances publiques locales et d'Intercommunalité,
- Marc Segonds et Michel Attal, le premier, Directeur de l'IEJ de Toulouse ( Institut d'Etudes Judiciaires destiné à préparer au concours de la Magistrature et à l'examen d'Avocat ), le deuxième dirigeant plus spécifiquement le Centre de préparation à l'examen d'Avocat ( et souhaitant, à terme, s'installer à Buzet… ). Tous deux étant par ailleurs, avocats, ils pourront nous éclairer sur la responsabilité des élus et le maquis juridique en la matière,
- Jean-Michel Ducomte, avocat lui aussi, Président de La Ligue de l'Enseignement, l'un des tout premiers spécialistes en France de la laïcité, sujet capital pour nos Communes et extrêmement complexe, trop souvent mal compris, mal interprété,
- Gérard Duran, ancien Directeur du Conservatoire de Toulouse et très au fait des politiques culturelles pour les petites Communes,
- Michel Odorico, responsable de l'organisation des concours Communes et Département du Centre de Gestion du Gers ( les CDG étant, par ailleurs, conseils juridiques pour les petites Communes )…
Ce ne sont que quelques noms. D'autres suivront. Mais le plus important, dans ce dossier capital, c'est que, oui, tous sont des "grosses têtes", mais n'ont nullement "la grosse tête". Travaillant avec eux, j'atteste qu'ils sont des personnes très simples, très humbles, qui savent faire passer, avec leur savoir, ce qui nous unit et nous rend amis : l'humanisme, humanisme, qui, décliné aux Communes, s'appelle tout simplement le sens du service public.
Chères Buzétoises, chers Buzétois, prenez cette ambition et surtout cette ébauche de liste d'invités, qui viendront tous à Buzet, uniquement comme la marque de mon désir, de notre désir que rien n'est assez beau pour notre village et le début d'un passage de la parole aux actes.
" il faut être ambitieux, mais
il ne faut pas se tromper d'ambition"
( Jacques de Bourbon Busset, ancien Président de la Croix Rouge Française et Maire d'une petite Commune ).
Xavier PAREILLE
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